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Forces, limites et pistes d'amélioration de l'utilisation de la classe active en sciences de l'éducation
Gabriel Dumouchel  1@  , Élisabeth Boily  1, *@  , Anne-Sophie Mailloux  1, *@  , Émilie Desjardins  1, *@  , Élisabeth Jacob  1, *@  , Patrick Giroux  1, *@  
1 : Université du Québec à Chicoutimi  (UQAC)
* : Auteur correspondant

Afin d'optimiser l'expérience d'apprentissage des personnes étudiantes, plusieurs établissements de formation supérieure cherchent à refaçonner leurs salles de cours. Certaines institutions réaménagent d'ailleurs leurs espaces physiques d'apprentissage en tablant sur un design combinant ergonomie, aménagement flexible et technologies éducatives afin de favoriser l'usage de méthodes pédagogiques soutenant l'apprentissage actif. Aménagées depuis l'automne 2022 dans une université québécoise francophone, les classes d'apprentissage actif (CLAAC) s'inscrivent justement dans cette mouvance. Le personnel enseignant et les étudiants du département des sciences de l'éducation de cet établissement sont aux premières loges pour utiliser ces locaux dernier cri dans le cadre des différents programmes de formation offerts en enseignement. Cette communication vise donc à présenter les résultats préliminaires d'une étude multicas (n=6) auprès de personnes enseignantes et étudiantes en éducation ayant expérimenté les CLAAC afin d'en analyser les forces, limites et pistes d'amélioration possibles. Les données permettant d'étudier les CLAAC concernées ont été recueillies par l'entremise d'observations en classe, d'entrevues individuelles semi-dirigées avec des personnes enseignantes (n=6) et d'entrevues de groupe avec des personnes étudiantes (n=14). Une analyse thématique a été réalisée à partir des caractéristiques de la CLAAC (Birdwell et Harris, 2022) via le logiciel NVivo. Les résultats préliminaires mettent en lumière diverses forces des CLAAC, surtout en ce qui concerne le rapprochement des communautés étudiante et professorale. L'aménagement, les ressources technologiques et matérielles présentes dans la classe, ainsi que les stratégies d'enseignement employées, permettent d'augmenter le niveau d'interaction entre les personnes étudiantes et la personne enseignante. Parmi les limites relevées dans cette étude, on note différents problèmes techniques liés aux ressources technologiques ainsi que des effets négatifs liés au positionnement physique de la personne enseignante en contexte d'enseignement magistral. Les résultats obtenus pourront contribuer à orienter la conception des futures CLAAC au sein des universités et des collèges.



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