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Cette communication explore le rôle des étudiants dans l'enseignement supérieur, mettant l'accent sur la nécessité de leur participation active dans les processus décisionnels au-delà des instances représentatives traditionnelles.
Bien que les étudiants soient représentés dans divers organes institutionnels au sein des universités, il peut être utile de les impliquer davantage et de façon plus concrète et active au cœur même de la co-creation et le co-développement des formations (le niveau micro des programmes).
La communication introduit le concept de "Student Voice" et sa mise en œuvre à travers des programmes tels que les partenariats étudiants-enseignants, soulignant le potentiel de collaboration entre les étudiants et le corps professoral pour améliorer la qualité de l'éducation.
Nous menons une étude de recherche qualitative, visant à enquêter sur les avantages et les inconvénients des dispositifs de partenariat étudiants-enseignants en interviewant des participants de différentes institutions d'enseignement supérieur aux États-Unis.
Les résultats seront utilisés au sein de l'alliance européenne, UNITA Universitas Montium, qui regroupe 12 universités à travers l'Europe. Cette communication aborde les défis auxquels sont confrontés les représentants des étudiants et souligne la nécessité d'une formation structurée et d'une reconnaissance de leurs rôles.
De plus, la communication compare les responsabilités et l'accès des étudiants dans les partenariats et en tant que représentants, proposant des stratégies pour aligner plus efficacement les deux rôles. Les auteurs préconisent une intégration globale du Student Voice dans les institutions d'enseignement supérieur, soulignant l'importance d'une formation structurée, de la transparence et d'attentes claires et explicites pour les étudiants.
En dernière partie, la communication présente l'expérience de l'alliance UNITA Universitas Montium et ses perspectives. Tout en reconnaissant les efforts de l'alliance pour inclure les étudiants à travers la Student Assembly, les auteurs notent une concentration des efforts actuels à un niveau macro et la nécessité d'une implication plus importante à un niveau micro au sein des groupes de travail. Des initiatives pilotes sont proposées, visant à améliorer la co-création des parcours d'apprentissage, notamment personnalisés, en impliquant à la fois les étudiants et le corps professoral dans la phase de planification de programmes tels que l'Apprentissage International Collaboratif en Ligne (COIL) et les Programmes Intensifs Mixtes (BIP). Nous soutenons l'idée qu'un programme de formation conjoint peut améliorer le dialogue entre le corps professoral et les étudiants, favorisant une approche collaborative de l'éducation.
