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À l'ère où la mobilité internationale est de plus en plus forte, durant les dernières années, le nombre des étudiant.e.s internationaux.ales ne cesse d'augmenter à travers plusieurs pays du monde. Par exemple, la France et le Canada accueillent des proportions significatives d'étudiants de d'autres pays. Dans un contexte d'internationalisation de l'enseignement supérieur, les pays et les institutions éducatives se voient en compétition pour accueillir le maximum d'entre eux. Pour les étudiant.e.s qui participent à des programmes de mobilité internationale, les stresseurs sont nombreux et risquent d'affecter leur bien-être. Par exemple, les procédures d'immigration et l'obtention des documents légaux pour étudier à l'étranger, comme les visas, requière des délais souvent longs, et conséquemment génèrent du stress. Les obstacles et les défis une fois arrivé.e.s dans la société d'accueil sont à leur tour multiples. Le choc culturel, le défi linguistique, les difficultés financières et celles académiques, l'éloignement de la famille et du réseau de connaissances et le stress qui en résulte, la discrimination et les préjugés ainsi que l'accès limité aux aliments sains et de son choix sont des exemples. La pandémie de la COVID-19 a aussi amené son lot de stresseurs pour les étudiant.e.s internationaux.ales, et les changements qui ont résulté de la pandémie, mais qui sont devenus permanents, sont aussi des éléments à considérer (par ex., cours en ligne). Compte tenu de ces multiples obstacles entourant le quotidien de la communauté étudiante internationale, les difficultés de santé mentale sont aussi multiples (par exemple, anxiété, stress et dépression) et leur bien-être est, en conséquence, affecté négativement. Dans cette optique, ce symposium vise à explorer trois objectifs: 1) Explorer les défis et obstacles auxquels font face les étudiant.e.s internationaux.ales au Québec et en France, à l'université ou au collège/cégep. Ceci permettra d'explorer notamment les impacts de la pandémie de la COVID-19 pour ces étudiant.e.s dans ces deux contextes (Québec et France); 2) Documenter des manières de concevoir le bien-être et ses déterminants chez cette population; 3) Identifier des pistes prometteuses d'inclusion pour favoriser le bien-être dans les institutions éducatives. Le symposium réunira 5 présentations qui aborderont respectivement: un portait de la santé mentale des étudiant.e.s internationaux.ales à travers les défis et obstacles qu'ils rencontrent, le bien-être selon le point de vue, des concernés soit de celui des étudiants internationaux et finalement des pistes prometteuses pour le promouvoir.
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