La transition entre le secondaire et le supérieur est reconnue comme étant une étape difficile dans le parcours de formation des jeunes adultes. Les ruptures sont marquées tant sur le plan scolaire (différences sur les modes d'enseignement, sur les modalités d'évaluation et sur l'encadrement) que sur le plan psychologique, social et/ou économique : isolement, éloignement familial, reconstitution d'un réseau de pairs, autonomie, émancipation financière.... Il en résulte des difficultés d'adaptation pour les nouveaux étudiants qui peuvent donner lieu à des échecs en premier cycle (Michaud, 2012). Face aux enjeux de la massification, l'enseignement supérieur français s'est doté d'un arsenal juridique, stratégique et opérationnelle pour améliorer la réussite des étudiants de 1er cycle. La loi du 18 mars 2018 sur l'Orientation et la Réussite Etudiante dite loi ORE, vise à offrir une meilleure lisibilité des formations, ouvrir le champ de la mobilité pour chaque étudiant et donner aux universités tous les outils pour mieux s'adapter aux besoins des étudiants de premier cycle. Dans cette perspective, Nantes Université et tout particulièrement la Faculté des Sciences et des Techniques, proposent aux lycéens, futurs étudiants, un ensemble de dispositifs qui favorisent la connaissance progressive de l'université et qui visent une meilleure intégration dès la rentrée universitaire. Au fil du temps, de plus en plus d'acteurs se sont mobilisés et participent au développement de cet écosystème. Cette communication questionnera l'engagement des différentes communautés universitaires dans les différentes phases du processus de la transition lycées-université. Elle s'appuiera sur les expérimentations menées à la Faculté des Sciences et des Techniques de Nantes Université.